samedi 18 octobre 2025

Ami(be)


Ça commence comme un rêve délirant sous stupéfiant, ou plutôt une descente psychédélique, en réalité tout dépend de votre humeur du moment.
Bref, Mathieu se réveille le cerveau embrumé par tout ce qu'il s'est envoyé dans le sang la veille, que ce soit par les narines ou par la bouche.
Il a quand même était porté par un éclair de lucidité suffisamment long pour l'aider à se guider dans la forêt et retrouver son camion aménagé avant le lever du jour.
Autre bonne nouvelle, pendant son sommeil, il ne s'est ni vomi ni chié dessus...pour le moment. Son ventre gargouille drôlement, lui ne semble pas avoir digéré le cocktail acide de la veille à base de LSD, bière et cannabis. Un borborygme grave s'échappe de ses entrailles à moins que ce soit le vrombissement du moteur du camion d'a coté qui démarre.
Ouais, c'est son pote Nico, avec qui il se lance dans un étrange concerto, un concours de flatulence précisément. Après 3 échanges, la surenchère amène Mathieu à puiser l'inspiration au plus profond de lui même, à la manière d'un saxophoniste il délivre un solo endiablé. On le croit un instant presque interminable, mais celui-ci finit par une explosion sonore.
Face à une telle prestation Nico ne peut que s'incliner hilare. Alors qu'ils se disent au revoir d'un signe de la main, Mathieu sent quelque chose de chaud et visqueux couler doucement le long de sa jambe à l'intérieur de son pantalon. Le temps que le camion de son pote quitte les lieux, Mathieu sauve les apparences comme il peut, le bouquet final a semblerait-il était un pet foireux. La seconde après son départ, Mathieu s'active pour trouver du papier toilette ou des mouchoirs. Habituellement il en a laissé toujours un paquet ou un rouleau dans le vide-poche de la porte coulissante, mais là il a dû oublier. Pas d'autres choix que de s'essuyer avec ses vêtements et les jeter à la poubelle en arrivant. Heureusement pour lui ça ne se voit pas trop avec jean baggy.
Le problème c'est qu'il ne veut pas dégueulasser les sièges de son camtar, alors il ne lui reste plus qu'à faire un plongeon dans l'étang à côté.
Bien sûr, il a bien vu le panneau d'interdiction qui indique les risques d'hydrocution et autres dangers, mais il a décidé de les ignorer, de prendre le risque comme on dit.
En trempant un orteil dans l'eau, il est surpris de la température de celle-ci qui doit avoisiner les 30 degrés. De plus il remarque que l'eau est cristalline et le fond bien visible, s’il n’était pas quelque part au milieu de la Provence, il jurerait être dans les Caraïbes. Alors, pourquoi se priver?
Mathieu va même jusqu'à mettre sa tête sous l'eau, et recracher avec la bouche à la manière d'une fontaine. Après tout, si il doit avoir des boutons sur le corps autant en avoir aussi sur la tête! Notre teufeur ne le sait pas encore, mais une amibe mangeuse de cerveau vient de rentrer par sa narine droite. Bien sûr, vous vous dites qu'il aurait peut être pu simplement s'en débarrasser en se mouchant, mais c'est sans compter sur l'instinct de survie extraordinaire de ce parasite qui s'accroche à ses poils de nez, poursuivant son ascension jusqu'à sa cervelle.
Mathieu exténué de sa soirée festive de la veille parvient tout juste à rentrer jusque chez lui.
Et parce que la nuit porte conseil, cette dernière s'est frayée un chemin dans la matière grise et commence à se développer pendant que Mathieu comate sur son canapé. C'est la plus grosse gueule de bois que notre jeune teufeur ait enduré jusqu'ici. Pour lui, il mettait ça sur le compte de ses vingt-cinq ans passés. Parait-il qu'à partir de cet âge, les choses ne sont plus comme avant, c'est ce que dise les vieux.

La sonnerie de son téléphone le sort de sa léthargie et elle lui donne une migraine insupportable. Au bout de la deuxième fois, il décroche pour la faire cesser.
C'est Thibault son meilleur ami qui lui propose de "taper soirée", comprenez par là "se mettre une race immémorable", un truc à encore vous griller les neurones et à sentir vos cheveux pousser sur votre tête le lendemain matin.
Naturellement, Mathieu ne peut pas refuser parce qu'il aime trop la fête. En vérité, ce soir, il n'a pas le gout à la chose, c'est surtout qu'il a une réputation à tenir. Il est comme qui dirait enfermé dans son rôle, sa posture sociale, un engrenage festif infernal.
Et puis il le sait, si d'aventure il refusait de prendre part aux festivités, ne serait-ce qu'hésiter, ses amis viendraient le chercher et irait même jusqu'à le trainer en pyjama.
Alors, pourquoi lutter ?!
Pour se donner du courage, Mathieu décide de s'ouvrir une canette de boisson énergisante, il hésite un instant avec l'option paracétamol, mais il n'est pas franchement fan.
Les médicaments, notre teufeur préfère éviter d'en prendre, il a peur que son corps s'y habitue et que cela ne fasse plus effet en cas de vraie maladie. À dire vrai, il a aussi une certaine méfiance vis-à-vis de l'industrie pharmaceutique. Plutôt paradoxal pour un toxicomane, vous ne trouvez pas?
Par contre, l'amibe, quant à elle, semble répondre favorablement à cet étrange stimulus. On pourrait craindre que cela accélère voir booste le processus invasif et pourtant...ça la fait simplement gesticuler energiquement sur place. Cela ne va certainement pas durer, mais pour l'instant elle semble avoir stoppé sa progression.

Et donc c'est comme ça que Mathieu se retrouve dans ce bar bondé de monde avec la musique à fond, les lumières éblouissantes et les gens qui crient pour se parler. Bref, vous l'aurez compris, le cocktail idéal pour une migraine fulgurante.
Son ami Thibault se retourne vers lui avec un verre de shooter qu'il vient juste de payer au barman, mais Mathieu refuse en expliquant avoir mal à la tête.
Thibault visiblement déjà bien éméché, hausse les épaules, avale les deux verres puis l'attrape par le cou en lui criant :"T'inquiètes je sais ce qu'il te faut!"
Il le conduit par les épaules jusqu'aux toilettes, rentre dans la cabine handicapée et sort un petit sachet de poudre blanche.
"Comme on dit, parfois, il faut vaincre le mal par le mal, mon ami!"
Ils tapent plusieurs rails de cocaïne sur le battant de la cuvette des toilettes. Mathieu bouche sa narine gauche et aspire fortement avec sa narine droite. Dans son conduit nasal, cela fait l'effet d'une avalanche qui au lieu de dévaler la pente, remonterait en sens inverse.
Une fois encore, ce qui ne l'a tue pas l'a rend plus forte ou du moins plus excité. Et bien que jusqu'ici l'amibe avait l'intention de tuer Mathieu, le parasite semble avoir maintenant d'autre projet pour notre teufeur. Étonnamment, elle décide de prolonger la cohabitation et de le faire savoir à son hôte.
En se connectant au réseau synaptique du cerveau de Mathieu, le parasite communique directement avec lui. De la sorte et en vous épargnant les détails technico-scientifiques, le signal envoyé par le corps étranger se traduit en pensées intrusives, des injonctions irrépressibles à la manière d'une voix intérieure, immatérielle et prégnante.
Si à la lecture de la phrase précédente vous n'avez pas constaté de saignement voir d'écoulement sanguinolent depuis votre nez alors nous pouvons continuer (poursuivre).

Penché au-dessus du lavabo des toilettes, Mathieu sent que quelque chose ne va pas, mais il ne saurait dire quoi. Il examine ses pupilles dilatées par l'absorption récente de drogue quand il entend cette voix étrange lui dire : "TOI ON PEUT DIRE QUE TU SAIS T'AMUSER! PFIOU!"
Le jeune teufeur regarde autour de lui pour chercher la provenance de la voix qu'il lui semble avoir entendue.
"REFAIS-MOI UNE LIGNE STP."
Mathieu comprend cette fois que c'est une putain de voix dans sa tête! Il est soudainement pris d'une bouffée euphorique accompagnée d'un petit rire hystérique, mais qui n'est pas le sien. Un frisson d'effroi le parcourt quand il se demande si cela est dû au cumul de drogue qu'il a prise récemment. Des pensées se bousculent et la paranoïa s'insinue doucement dans son esprit.
"NE FLIPPE PAS! JE DIS JUSTE QUE C'EST SYMPA DE FAIRE LA FÊTE AVEC TOI!"
Ça y est, Mathieu devient fou. Enfin c'est ce qu'il se dit, car il ne trouve pas d'autre explication à ce phénomène alors autant en demander à cette voix qui lui parle. 
"Mais t'es qui toi?!" 
Il le sait, là encore, il vient de franchir un cap, on peut entendre des voix, mais c'est quand on commence à y répondre que cela devient inquiétant.
"JE SUIS L'AMIBE QUI VIT DANS TA TÊTE!"
"Hein ? C'est quoi encore ces conneries?!
"SI TU PRÉFÈRES, JE SUIS UN PARASITE AVEC QUI TU ES RENTRÉ EN CONTACT QUAND TU T'ES BAIGNÉ L'AUTRE FOIS. JE SUIS RENTRÉ PAR TON NEZ...ENSUITE TU M'AS FAIT GOUTER A TOUTES SES DROGUES MERVEILLEUSES ET NOUS VOILÀ MEILLEURS AMIS DÉSORMAIS."
Le jeune homme n'en revient pas d'entendre tout ça, ce n'est pas un mauvais rêve, à la limite peut être un méchant bad trip dû à l'accumulation de substances qu'il s'est envoyées dans la tronche récemment. Ca serait même une bonne raison d'arrêter de se droguer se dit il avant de recevoir une décharge nerveuse qui interfère immédiatement cette pensée et celle qui pourrait suivre le même raisonnement. L'Amibe a désormais non seulement décision de vie ou de mort sur lui, mais également pris pleine possession de sa volonté, elle l'a dépossédé de son libre arbitre.
Pire, si d'aventure il lui prend de refuser quand on lui propose de consommer de la drogue, l'amibe lui envoie des signaux synaptiques chimiques provocants un état de manque fulgurant qui le pousse a en prendre continuellement. Et c'est précisément ce qu'il se passe, Mathieu est pris dans un cercle vicieux. À tel point, qu'il se retrouve à s'injecter des substances qu'il considérait jusqu'alors comme des poisons ou qu'il se refuser à prendre en raison de leurs addictions et potentiels de mortalité élevée. En effet, pour notre teufeur, la drogue n'a plus rien de récréatif désormais, elle ne joue maintenant plus que le rôle d'anesthésiant voir d'euthanasiant. Quand on voit la seringue remplie à rabord qu'il s'apprête à se planter dans le bras, la question se pose vraiment.
"OH NON, TU NE VA PAS TE DÉBARRASSER DE MOI COMME CA L'AMI!"
"Qu'est ce que ça peut te foutre ?!"
"QUOI QUE TU FASSES, TU SAIS QUE TU VAS MOURIR. CE SERA SOIT D'UNE OVERDOSE OU PARCE QUE JE T'AURAIS DÉVORE LE CERVEAU!" prévient l'amibe d'une intonation menaçante.
"Et moi qui croyais que mon destin était lié au tien, dans ce cas, autant mourir dans une poussée délirante!" lance Mathieu en pleine montée et donc perte de lucidité.
"JE NE PEUX QU’APPROUVER CE CHOIX MON AMI!"

Drôle de philosophie pour notre jeune teufeur. En même temps, on ne peut pas lui donner tord, c'est de sa vie qu'il s'agit et pour ceux qui l'ignorent, les symptômes de l'amibe sont assez proche de ceux que l'on éprouve en état de manque : maux de tête sévères allant jusqu'aux nausées, fièvres et vomissements, raideurs au niveau de la nuque ainsi que des convulsions et des hallucinations...Si bien que parfois il se réveille dans des endroits, sans savoir comment il y est arrivé.
Et des hallucinations parlons en, les dreadlocks rousses de Mathieu se transforment sous ses yeux en lombrics grouillants dans sa chevelure. 
Il n'avait pas autant tripé depuis cette fois ou il s'était mis des gouttes de LSD directement dans les yeux. Cela lui avait causé des semaines de vision sphérique, toutes en nuances de couleurs orangées. Et si par malheur, quelqu'un le touchait, la panique s'emparait de lui de peur qu'on ne le pèle comme un fruit.
"TU ENTENDS ÇA ?" lance l'amibe enthousiaste.
"Quoi?" répond Mathieu en murmurant à moitié depuis un état de demi-consciences, quelques pars entre le rêve lucide et le coma.
"CE RYTHME! ON EST SUR UNE BONNE VIEILLE HARDTEK!!!" 
"180!!!" dit il en levant son verre en plastique contenant un cocktail de GHB et diverses drogues liquides.

Cette rave party sans fin n'a rien du rêve, c'est même tout l'inverse, c'est carrément un cauchemar.
Le "teufeur" que l'on pourrait maintenant désigner à ce stade de l'histoire par le "toxicomane", ingère, renifle, inhale, bois, avale et s'injecte toutes drogues et substances interdites pouvant crée des réactions euphorisantes, hallucinogènes ou qui lui passe sous la main. Et quand il arrive à cours d'argent comme tous les toxicos, il se tourne vers les produits d'entretien.
Pour décrire son état permanent, imaginez la pire descente que vous n’aviez jamais connue, mais en continu, une descente aux enfers quoi. 
Sa famille et ses amis s'inquiètent impuissant, et même les plus toxicos d'entre eux finissent par le laisser tomber (l'abandonner), complètement dépasser par la déchéance/décadence de ses penchants addictifs.
À ce stade, Mathieu n'est plus qu'un réservoir humain à drogues pour l'amibe, complètement amorphe, il finit en psychiatrie après être passé par la case réanimation.
Mais pour l'amibe insatiable, ce n'est jamais assez. N'ayant plus accès (par l'intermédiaire de son hôte) à toutes les drogues qu'elle désire, se contente un temps des drogues pharmaceutiques/médicales. Cela l'a diverti un moment puis finit par la lasser comme toute bonne chose quand on finit par en abuser.
Alors arrive le moment fatidique de mettre un terme à leurs amitiés ou collaborations comme vous préférez. Dans un autre contexte et en fermant les yeux, on croirait entendre un dialogue de rupture.
"JE CROIS QUE CETTE RELATION COMMENCE À ME LASSER, ÇA NE PEUT PLUS DURER. TU T'ENFONCES DANS TA LÉTHARGIE, CE MUTISME."
"Blu blah blurp blash blip" essaie de bredouiller Mathieu, les yeux se révulsent tandis qu'une goute de sang s'écoule de son nez.
"QUOI JE N'ENTENDS PAS ? ARTICULE BON SANG!"
"TU SAIS, SI TOUT PORTE A CROIRE QUE NOS DESTINS SOIENT LIÉS, SACHE QUE CE N’EST PAS VRAIMENT LE CAS. COMME ON DIT, LES AMIBES, ÇA VA, ÇA VIENT. LA FÊTE EST FINIE."

dimanche 25 mai 2025

@deep


Ca vous ai déja arrivé à vous aussi, d'avoir envie de vous taper une M.I.L.F ?
Je veux dire c'est quand même une des sections les plus regardé (consulté) sur les sites porno.
Donc j'imagine que la réponse est oui.
Pour en rencontrer ce n'est pas si facile qu'il n'y parait, je n'allais pas écumer les salons de coiffure pour femmes ou les galeries de boutiques de luxe alors je me suis retrouvé sur une applications de rencontre. Après tout, les jeunes sont toujours scotchés sur leurs téléphones donc si elles veulent en rencontrer c'est là qu'il faut aller les chercher.
Enfin, j'imaginais que c'était le raisonnement d'une femme d'age mur et je ne me suis pas trompé puisque j'ai reussie a rentrer en contact avec l'une d'elle par ce biais.

Avant d'engager la conversation, je me demandais : "Qu'est ce que je vais bien pouvoir lui raconter?!"
Merdes pas mec! Faut que tu montre que t'es pas un gamin. Et en même temps quand elle dit qu'elle aime pas les hommes plus agés, est ce que c'est pas ce qu'elle cherche au final? 
Cette fougue juvenile, cette espieglerie immature?

Quant à moi, pourquoi je voudrais frequenter une Milf plutot qu'une fille de mon age ?
C'est assez simple, déja, elles sont plus ouverte et alaise avec leurs corps, et surtout, elles ont l'expérience!
Faut dire que quand certaines sucer déja des bites, les autres était encore en train de suceotter leurs pouces.

D'ailleurs quand j'y pense, cette obsession ne date pas d'hier, déja quand je dormais chez mes camarades de classes, je profitais toujours de l'occasion pour charmer gentiment leurs mamans.
Et c'est pas mon pere qui me contredirait! Enfin je veux dire par là que tout ça vient peut-etre de mes parents, ils ont quasiment dix ans d'écart. En étant gosse, je visualisait ça dans mon imaginaire avec ma mere en petite fille avec des couettes portant dans ses bras mon pere nouveau né.

Bref, je divague et je n'ai toujours pas engagé la conversation, mes doigts sont crispés sur mon écran tactile de téléphone.
Elle en a 45 et j'en ai pas encore 20. Ses photos sont suggestives et on ne voit jamais son visage, comme les miennes. C'est souvent un bon présage, c'est les plus coquines qui font ça.
Son pseudo c'est "Stifler's mom" et je me demande si ça n'a pas un rapport avec ce film idiot, que j'avais trouvé dans les DVD de mon pere, 
"american pie" je crois que ça s'appelle.
Le mien c'est "Bast-Hard", parceque je me fais appeler ici "Bastien" et que j'aime le sexe quand il est rugueux on va dire. J'avais hésité avec "Motherfucker" mais c'etait peut etre trop explicite.

"Bonjour Monsieur"
Entreprenante, c'est elle qui écrit la premiere. Je dois avouer que c'est une agreable surprise pour moi qui suis habitué à une generation de gamine pourri gaté qui veulent etre traité comme des princesses.
"Bonjour Mademoiselle"
Oui, j'inverse volontairement les roles et sa réaction ne se fait pas attendre.
"Petit farceur, j'ai l'age d'être ta mere."
"je preferais belle mere..."
"Hum c'est que ça deviendrait presque excitant"

A premiere vue, nos deux profils sont assez dépouillés, les seules choses qui apparaissent sont nos ages, des photos suggestives ou l'on ne voit pas nos visages respectif et pour présentations une citation sur le plaisir défendu. Bien sur figure également, nos intentions en ce qui concerne la relation recherché : s'amuser.

"Est-ce que ta belle mere ressemble à ça ?"
Tiens, tiens, qu'est ce que je recoit là, une image. WOW! Une nude! Je ne m'y attendais pas si tôt dans la conversation.
Sur la photo qu'elle vient de m'envoyer, on peut la voir prendre la pose avec une attitude lascive.
Assise sur un fauteuil de cuir, seulement vétue d'un body sexy couleur rouge carmin qui comporte une ouverture sur le bas ventre, les jambes écartées, tout en volupté, laissant apparaitre indistinctivement son pubis. 
Détail qui a son importance : On devine qu'elle a une petite toison de poils, c'est un marqueur générationnel et temporel. 
Certes les filles de mon age n'en ont pas, elles preferent tout raser, mais moi je trouve que justement ça donne un coté plus sauvage et vintage. J'aime bien quand une fille n'est pas parfaitement épilée du jour, ça donne un coté plus spontané à la chose.

"dans les films que je regarde en me touchant, certainement." que je lui répond sans trop perdre de temps.
"je suis flatée"
Elle m'en envoi une autre avec une position encore plus aguicheuse accompagné du commentaire :"Tu prefere cet angle de vue peut etre?"
"Oui, j'adore mais le mieux encore, serait que je prenne la photo moi même."
"Pour ça, il faudrait d'abord que l'on se rencontre."
"Oui, moi je déteste perdre trop de temps en bavasserie, avant de se voir en vrai."
"Tu envisage ça comment toi?"
"Han han, allez, fais preuve d'un peu d'initiative jeune homme. surprends moi!"
"J'ai cette idée qui me trotte dans la tete depuis un moment mais je sais pas si ça va te plaire."
"Propose toujours, on verra."
"On pourrait pour notre premiere rencontre, se donner rendez-vous au cinéma et une fois le film commencé, se retrouver dans l'obscurité à des places qu'on aurait réservé à l'avance. Qu'en dis tu?"
"Pourquoi pas, cela semble excitant cette idée de rendez-vous mystere."
"J'avoue que c'est un de mes fantasmes."
"Et à partir de là, nous pourrons à loisirs nous découvrir par des caresses anonymes."

Ni une, ni deux, je file chez Jordan, mon meilleur ami, pour tout lui raconter.
Comme le font souvent les mecs entre potes, on échange des commentaires salaces sur les M.I.L.F.S, sur les positions et scénario sexuel invraisemblable que je projete de faire avec elle, on rigole bien enfin jusqu'à ce que je lui montre les photos.
Là, son visage se ferme instantanément, comme si je lui avais montré des photos de sa daronne à poils, alors qu'en vrai on le sait tous les deux ça risque pas, avec son quintal, elle rentrerait pas dans le cadre. C'est pas forcément la réaction que j'attendais, lui qui habituellement m'encourage dans mes délires et me pousse même à la surenchére.
Je ne sais pas pour quelle raison mais j'ai comme l'impression qu'il essait gentiment de me dissuader. Et il n'en faut pas plus pour que la paranoia s'active dans ma tête.
Ca se trouve, lui aussi il a "matché" avec elle ou se l'est déja tapé. Enfin je ne vois pas pourquoi ça le generait, on s'est déja partagé des ex par le passé et même en plein acte alors bon.
Non cela doit forcément être autre chose mais quoi?!...C'est con parceque partie comme c'est partie, je suis sûr qu'il y aurait eu moyen de la convaincre de faire un plan à trois. Tant pis pour toi Jordan. Il est temps pour moi de me préparer pour mon rendez-vous mystere.


C'est bientôt le moment de vérité. 
Moi qui voulait arriver en avance c'est loupé, me voilà presque 15 min en retard à cause des bouchons, heureusement qu'il y a les bandes annonces.
Dans l'obscurité de la salle, je ne comprend pas bien la numérotation des sieges, ça se trouve je vais me tromper de rangée!
J'essaie de m'aider de l'éclairage de mon téléphone mais comme le film est sur le point de commencer, je m'assoi sur une place un peu au hasard en esperant que ce soit celle que j'ai réservé.
"Tu a essayé de tricher, petit coquin" que j'entends murmuré derriere moi.
Je recule d'une place en manquant de me casser la gueule et un spectateur quelques part qui soupir surement à cause de la lumiere, du bruit et de mon retard. Encore un connard qui se croit dans son putain de salon.
Dans le noir, privé partiellement de la vue, je met à contribution d'autres sens comme l'audorat puis j'espere après utiliser le toucher. L'odeur de son parfum me rappelle vaguement quelqu'un mais je ne saurais pas dire qui, c'est étrange comme celui-ci m'est familier. Peut etre celui d'une prof que j'ai eu, ou de la mere d'un pote et étrangement, rien que d'y penser ça m'excite d'autant plus.
Durant tout le film je me questionne et je n'ose trop la dévisager, j'aimerais glisser mes doigts dans sa jupe entre ses jambes mais je ne trouve pas le courage.
Le générique de fin apparait à l'écran, y aura-t-il une scene caché ouvrant les possibilités d'une suite ? Le moment de vérité approche, les lumieres vont bientot se rallumer à moins que je ne me sois fait tout un film ?

lundi 21 avril 2025

Des papillons dans le ventre

Mon premier crush, si on exclut mes profs de sports et les chanteurs présents sur les posters qui recouvraient les murs de ma chambre d'ados, c'était lui.Théophile, mais tout le monde l'appelent Théo. On s'est rencontré au collège, en 5eme.
J'étais nouvelle, mon père était militaire alors on déménagé souvent.

Mon premier jour, Théo, m'a adressé la parole, je crois que c'était en rapport avec un des patchs cousu sur mon sac à dos (c'était un eatspak, c'était la mode et ça l'a resté, je crois), un groupe de musique que lui aussi écoutait.

Comme pas mal d'ados à l'époque, Théo aimait le ska, moi aussi et depuis ce jour on est resté pote avec "Ska". C'est d'ailleurs ainsi que ses potes l'appelaient, surement par rapport à ça.

On n’a jamais été hyper proche, mais on évoluait dans les mêmes cercles d'amis, on fréquentait les mêmes lieux, les mêmes gens jusqu'à la fac (on s'est retrouvés en licence de Com ensemble) et même encore aujourd'hui en entreprise, ici à Paris. La vie est parfois étrange et en même temps c'est assez logique de se retrouver dans la capitale pour travailler, surtout dans cette branche. Tout ça ressemble un peu à un conte de fées moderne, le genre de récit qu'on aimerait raconter à sa famille quand ils vous demandent "alors comment vous vous êtes rencontré ?"

Sauf qu'on en est pas encore là...ou plutôt, disons qu'à l'instant où je vous parle, je ne semble pas faire partie des projets de Théo.

Pour tout vous dire, on s'est toujours tourné autour sans vraiment concrétiser.

Et puis il était encore en couple jusqu'à récemment. Comment je le sais ? Non, je ne me suis pas risqué à jouer les bonnes confidentes, je ne veux pas servir de mouchoir.

Disons que j'ai juste eu à tendre un peu l'oreille dans l'open space. Ne me jugez pas, c'est ce que tout le monde fait de nos jours.

J'ai même entendu un bruit de couloir ou plutôt de toilette si je puis dire...alors que j'étais dans une des cabines, bref, je vous passe les détails, j'ai surpris une discussion entre Margaux et Alice qui en se refaisant une beauté évoquaient le récent célibat de Théo.

Après leurs départs, je me décidais à sortir de ma cachette pour me laver les mains.

Dehors, je tombais nez à nez avec le principal intéressé, Théo.

Un peu gênée, comme n'importe qu'elle fille quittant les toilettes après une grosse commission, je n'imaginais pas tombé sur lui et encore moins que ce soit pour m'inviter à diner en sa compagnie ce soir. Un date quoi!

Prise au dépourvu, je m'efforçais de garder toutes contenances et accepter sans hésiter sa demande.

Voilà, vous savez tout.

C'est le grand soir et je ne sais toujours pas ce que je vais bien pouvoir me mettre!

Depuis le temps que j'attends ce moment, que j’en idéalise chaque instant, comment se fait-il que je n'aie pas anticipé ma tenue, ce que je porterais lorsque ce jour viendrait. Bref, je n'ai pas le temps de me lamenter, il faut que je m'active sinon je vais être en retard. J'enfile cette robe corset, certes, elle est un peu "ajustée" pour ne pas dire sérré mais elle me va tellement bien.

Dans le métro, je tombe sur le quotidien 20minutes, on ne va pas se mentir, j'ai toujours considéré que c'était un torchon, mais il est gratuit et j'aime bien y lire mon horoscope.
Celui du jour est pour une fois plutôt adapté à ma situation : "aujourd’hui, lâchez-vous, il est temps de vous laisser allez avec l'être aimé".

Théo, il est là, au point de rendez-vous et n'attend que moi.
Le serveur nous amène les cartes, et nous nous laissons tenter par la suggestion d'apéritif du jour : "le floc".
Un savant mélange de mout de raisin et d'armagnac jeune. On trinque en réfléchissant au choix de nos plats, le serveur revient et nous prévient qu'il n'a plus de confit de canard alors ce sera cassoulet pour moi. Vous l'avez compris, nous dinons dans un restaurant de cuisine du sud-ouest.

Rappelez vous, je vous les dis plus haut, on vient tous les deux du même coin. Complices, nous échangeons sourires et remarques pleines d'esprit, sans temps morts, bien sur nous évitons de sujets de conversations : le boulot et sa précédente relation. Quelques parts c'est assez étrange, car je ne sais pas s’il est préférable que je sache ou pas, et malgré tout l'amusement que j'éprouve actuellement, je ne peux m'empêcher d'y penser. Sans manquer de respect à son ex, j'ai comme l'impression qu'il y a un éléphant dans la pièce.
Ce flot de pensées négatives semble également contrarier mon système digestif.
"Je vais aux toilettes, et n'en profites pas pour mettre du GHB dans mon verre, s'il te plait" que je lance à Théo en rigolant et me dirigeant au fond du restaurant.

Tout se passait pourtant si bien, mais qu'est-ce qui ne va pas chez moi?! Parfois, j'ai l'impression qu'inconsciemment j'essaie de me saboter, comme si au fond de moi, j'estimais ne pas avoir droit au bonheur.

Je me retiens d'accélérer le pas, en serrant mon sac à main contre mon ventre, essayant de garder une démarche normale.

Une fois dans la cabine, je me "laisse aller" comme dirait 20minutes, mon horoscope du jour, pour une fois leurs prédictions sont vraies. Ces crampes stomacales sont tellement intenses que je pourrais en perdre connaissance. Dans d'autres circonstances, j'aurais certainement mis un terme au rendez-vous en prétextant être malade ou des règles douloureuses, mais là je ne peux m'y résoudre, cette opportunité ne se représentera pas de si tôt. Il faut que je me ressaisisse, j'inspire profondément un instant avant de retourner à la table.

Et la soirée reprend son cours, en accéléré, j'ai l'impression que les plats nous sont servis puis que l'instant d'après on se retrouve à la fermeture.

Alors qu'on quitte le restaurant, Théo qui m'indique habiter à deux rues d'ici m'invite à prendre un dernier verre chez lui. Contre toute attente.
Oui, car bien que j'en meure d'envie depuis si longtemps, j'en viendrais presque à refuser à contrecœur, tout ça à cause de ces fichus maux d'estomac.
La simple évocation mentale de mes problèmes de ventre suffit à les relancer. Quelle plaie!
Je regarde ma montre puis autour de moi, je constate qu'à cette heure tardive tout est fermé et je ne peux qu'accepter son invitation.

 

Nous voilà à 3h du matin assis face à face, yeux dans les yeux sur son canapé.
Je ne saurais dire si le cadre intimiste de son appartement y est pour quelques choses, mais la discussion se fait plus intense.
Faut dire aussi que je me sens plus à l'aise, même si je peine à camoufler les grondements de mon ventre en y appuyant un coussin dessus.
Parce que bon, l'Amour peut bien rendre aveugle, mais je n'ai jamais entendu qu'il vous prive de l'odorat pour autant, par contre le covid19 le peut, lui.

 

Ska, enfin Théo, me propose un café, entrouve la fenêtre puis s'allume une cigarette. Je fais de même. C'est peut-être pour moi l'occasion de laisser filer un pet silencieux en toute discrétion.
Camoufler l'odeur par la fumé.
Tout cela est quand même bien dangereux - non, je ne risque pas de m'enflammer en allumant une cigarette après avoir pété - cela pourrait faire un appel d'air dans lequel s'engouffrerait une chiasse incontrôlable. Je vais plutôt tenter ma chance aux toilettes, il y a bien des façons de procéder sans que l'on puisse le soupçonner. Un petit matelas de papier toilette; faire couler un filet d'eau avec le lavabo pour camoufler le bruit des éclats, etc.

Et alors que je me décide enfin à me lever pour aller aux toilettes, Théo choisit ce moment exact pour se confier.
On dirait qu'il le fait exprès pour "me faire chier", comme s'il le sentait et voulait jouer avec moi. Aussi bien sur le plan physique, que sentimental.

Et c'est de lui-même et sans que je le lui demande, qu'il finit par évoquer succinctement sa précédente relation.
Il résume la rupture au fait qu'ils n'avaient tout simplement pas les mêmes "besoins"...mais qu'il espère sincèrement que me concernant ce sera différent.

Enfin, c'est qu'il me dit en me prenant la main pour me conduire jusqu'à sa chambre.
À cet instant, c'est comme lors d'une partie de poker il faut retenir son enthousiasme et rester de "marbre".
Ce n'est pas si facile qu'on le croit, c'est comme d'essayer de contenir ses flatulences après un cassoulet, un café et une clope.

 

Jusque là, rien ne s'est passé comme je l'avais prévu et pourtant...Tout ça est si inattendu, comme un coup langue sur l'anus. Ce n'est pas désagréable, mais c'est surprenant quand on le fait sans prévenir. Et c'est surtout un peu malaisant quand on est indisposé ou barbouillé comme je le suis aujourd'hui. En plus, je ne me suis pas lavé et ça ne semble pas déranger Théo, bien au contraire. Rien ne semble l'arrêter, il est déterminé et cela me plait, mais j'ai quand même un blocage. Il faut que ça sorte. Et je me dis que ça pourrait être pire que de devoir retenir une crise de pets, je pourrais avoir mes règles et il aurait pu me les déclencher en plein acte.
"Assis toi sur mon visage, surtout ne te retiens pas, soulage-toi" me Susurre-t-il avant de descendre en moi. Mais comment sait-il que j'ai...il est rentré dans ma tête ou quoi? Non...et puis même...je ne peux pas...je dois laisser exploser ma...Totalement désinhibée, j'ai perdu le contrôle et découvert un sens nouveau à l'expression sexuelle "faire du sale". En dessous de moi, je vois sur son visage recouvert de merde noirâtre se dessiner un grand sourire avec ses dents blanches qui contraste, apparemment ça lui plait, il semblerait que Théo soit scato.

Avec un peu de recul, j'aurais peut-être dû le voir venir. Après tout son surnom c'était quand même Ska Théo. Est-ce que je me sens soulagé ? Quelques parts, oui, ça pourrait etre pire, il aurait pu être fétichiste des pieds, et moi, je déteste mes pieds. J'en ai une honte terrible.
Vous allez trouver ça ridicule, mais, imaginons que, je ne sais pas, vous désirez "pimenter" votre relation en utilisant la nourriture, mais qu'à la place des fraises, du chocolat et de la creme chantilly votre partenaire décide de se servir d'aliments que vous avez en aversion comme des champignons, des épinards ou bien de denrhées pour lequel vous êtes allergique et bien ce serait pareil que pour moi de le faire avec des pieds. Faut croire qu'on a tous nos préférences et nos répugnances.
Le bon coté des choses, c'est qu'au moins, je n'ai plus eu a avoir peur d'aller au toilette comme il est d'usage les premiers temps d'une relation amoureuse.

mardi 11 février 2025

Fusionnelles ou la bête à deux dos

Au début c'était juste des caresses, je pensais que c'était involontaire. On était au cinéma, je ne me rappelle plus du film, ce n’était pas important, et j'avais mon bras autour de la taille de Anna quand sa soeur, Johanna m'a effleuré la main.
Pour tout vous dire, j'ai d'abord pensé que c'était elle, avant de comprendre que ce n'était pas possible, que ce ne pouvait qu’être sa soeur. Et ça m'a quelque peu troublé.
Longtemps, j'ai hésité avant d'en parler à Anna, cela peut remettre tellement de choses en question que je n'osais pas y penser jusqu'à ce que cela finisse par m'obséder.
Dans les moments, les plus anodins, cette idée venait détourner mon attention du réel. Parfois même, cela gâchait l'innocence des plus purs instants.
À tel point que ça me déconcentrait au travail ou quand je conduisais... à m'en réveiller la nuit.

J'ai remarqué que cela s'est accentué depuis qu'on a emménagé ensemble...ou du moins depuis que j'ai rejoint la collocation qu'elle a avec sa soeur.
Au début, j'ai eu du mal à trouver ma place, faut dire qu'elles ont une relation tellement fusionnelle que parfois s'en était même difficile d'avoir un moment d'intimité, sans se sentir écouter ou observer.
Alors au bout d'un certain temps, je me suis dit que peut-être l'intégrer à nos ébats serait une façon de concilier les deux.

Ça n'a pas été facile d'amener le sujet sur la table - ou plus précisément sur le lit - sans passer pour le dernier des pervers.
Un gros dégueulasse qui ne chercherait qu'à baiser deux soeurs. Fantasme un peu tabou et pourtant assez courant dans la pornographie.
La pornographie, justement, influence bien souvent la sexualité des spectateurs...mais il ne faut pas oublier que le porno s'inspire des désirs de ses consommateurs.
On pourrait se questionner légitimement sur qui a inspiré l'autre, l'oeuf vibrant ou la poule qui l'utilise ?

Et puis, j'avais tellement peur que ça fragilise notre couple...que cela brise la confiance qu'elle porte en moi.
J'ai hélas eu quelques exemples autour de moi, qui vienne contredire les bénéfices supposés du triolisme, et qui doivent me servir d'avertissement.
Quelques fois, cela peut se conclure par une expérience malheureuse. Tenter la relation de trouple, c'est prendre le risque d'exposer son couple.
Ici, peu de chance qu'elle prenne gout à la chose et qu'elle me quitte pour elle, puisqu’il s'agit de sa propre soeur. Si elle avait voulu le faire, elle l'aurait sans aucun doute fait avant.
Bon, entre nous, qui n'a jamais rêvé d'un rapport sexuel avec l'être aimé et son double en même temps? C'est deux fois plus de plaisir, quand on est amoureux!
Imaginez un peu la situation, une double pénétration ne serait plus vue comme quelques choses de sale, mais plus comme un acte de l'ordre du divin, une représentation mythologique.
Et c'est peut être parce que je suis un gros geek que tout ça me fait un peu penser à cette scène dans le film "the Watchmen", où le Dr Manhattan se multiplie physiquement pour satisfaire l'appétit sexuel du Laurie Jupiter alias le "Spectre Soyeux". C'est dingue, peu importe, le pseudo de ce personnage, ça sonne comme celui d'une actrice porno.
Bref, je m'égare...on va mettre ça sur le compte de l'excitation parce que je m'apprête à le faire pour la première fois à trois.
Je tiens à clarifier les choses avant d'aller plus loin. Quoi que vous m'ayez dit avant que je finisse de vous raconter mon histoire, je sais pertinemment que vous ne pourrez pas comprendre.
Aussi ouvert d'esprit que vous prétendez l'être, je sais pertinament que vous changerez forcément de point de vue sur ma situation et me jugerez, irrémédiablement.

Comme toutes les premières fois, les caresses, les baisers sont empreints d'une certaine maladresse.
Gardez bien à l'esprit que les choses ne se passent pas toujours exactement comme vous l'aviez imaginé dans vos fantasmes...pour ainsi dire jamais.
Mais parfois...cela peut aussi dépasser vos attentes et même vos espérances...
Toutes deux me regardent avec une lueur de provocation dans les yeux tandis qu'elles s'enlacent.
Je m'approche, et de mes doigts caresse l'entre jambes d'Anna puis les glisse dans la bouche de sa soeur, Johanna, et elles s'embrassent.
Au bout de mes doigts, sa cyprine se mélange à sa salive, ses muqueuses sont si douces que j'en confondrais presque l'intérieur de sa bouche à celui de son vagin.
Leurs nuques se contorsionnent à mesure que leurs langues s'entremêlent à la manière qu'ont les serpents en s'accouplant.
Notre plaisir semble se décupler, toutes craintes que les attentions se divisent se sont évaporées, car maintenant, ne nous ne faisons qu'un, cette créature fantastique : la bête à trois dos.

Maintenant, oseriez-vous me dire que tout ça ne vous fait pas bander ?
Oh oui, je vous voie déja venir avec vos discours culpabilisateurs et votre morale hypocrite.
Et ce serait donc moi le dépravé ? Celui qui devrait vous inspirer du dégout. Seulement parce que cela ne correspond pas à vos valeurs, vos criteres, vos gouts ?!
Alors qu'au fond, que vous vouliez l'admettre ou non, ce n'est que de l'amour. Appelez ça consanguinité si vous le souhaitez, pour moi c'est juste du polyamour.
Nous sommes trois âmes soeurs siamoises, aux deux coeurs inséparables d'un amour insoutenable.